Pitchette et ses amis
« Je n’aime pas l’idée d’avoir à choisir entre le ciel
et l’enfer : j’ai des amis dans les deux »
Mark Twain.
Je tenais à te présenter, cher lecteur,
mes nouveaux compagnons. Outre ces animaux dotés du langage et de l’alcoolisme qu’on
appelle plus communément êtres humains, il est des objets qui nous deviennent
chers, nous soutiennent dans nos épreuves et nous aident à avancer.
Je ne vous présente plus Théodore, mon cher ordinateur qui ne me quitte
pas. Avec tout ce que j’écris grâce à lui, il en sait plus sur moi que
quiconque. Des histoires aux secrets les plus intimes en passant par les
articles de blog et les cours, il en a fait un bout de chemin avec moi. Et il
m’aide tellement en ce moment. A garder contact avec toi. Te lire, t’écrire,
parfois t’entendre et te voir … Ah ça fait du bien. Mon Théodore commence
à me faire aimer ces technologies que j’abhorrais.
Passons à un objet essentiel lorsqu’on vit à Amsterdam, et que bien sûr je
m’étais bien gardé d’emmener : le parapluie.
Mais j’ai fini par trouver Mr Dam,
Le pépin qui va bientôt sécher mes larmes.
Mademoiselle Yolanda est d’une utilité incomparable lorsqu’il s’agit de se
repérer et de chercher son chemin. Cette carte, plastifiée et donc ainsi
protéger contre la pluie, m’a aidé à me rendre dans le Jordaan’s, à
Afrikanerplein, et un peu partout dans la ville. Un baby-sitting ? une
visite d’appart ? et vous êtes perdus ? Yolaanda est là et vous sort
du mauvais pas !
Enfin, je réserve le clou du spectacle pour la fin : le vélo ! baptisé Colin, en référence à la stagiaire qui me l’a revendu et qui m’a bien aidée pendant ces deux premières semaines. A l’image de son ancienne maîtresse, Colin est très serviable et en connaît un rayon (vélo, rayon, notez le jeu de mots ! ouais c’était nul^^). Il va vite, il freine bien, et je lui réserve un petit garage dans l’immeuble où se trouve mon futur appart.
Côté « enfer » à présent, et je passerai vite, en tant que petit
ange que vous connaissez bien (^^) : le verre de vin est devenu l’ami du
quotidien. Et d’ailleurs, sachez que dans ces contrées qui s’y connaissent
encore moins que moi, je conseille le Gato Negro, qui est très bon malgré son
nom de Bande Dessinée.
J’en oublie certainement, mais je ne veux pas gâcher mon image.
Je finirai simplement par dire que ces choses artificielles ne te
remplacent nullement, et que si je pouvais te voir en face et rire avec toi en
vrai, cher lecteur, je jetterai volontiers tous ces compagnons.
Sur ces bonne paroles,
Pitchette