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29 novembre 2009

La fille qui venait d'acheter des Dock Martens

L’argent…

C’est à Rotterdam qu’on le gagne

                  A La Haye qu’on en parle

                            Et à Amsterdam qu’on le dépense !

Citation d’une presque inconnue

Cette citation vient d’une femme que j’ai rencontrée dans le train me ramenant de Paris à Amsterdam en octobre dernier. Une française mais néerlandaise d’adoption.

Je te laisse deviner, cher lecteur, dans quelle ville je me situe d’après ces définitions… loin d’être une férue dépensière, je m’accorde de tems en temps un petit plaisir qui me comble de bonheur pendant quelque temps.

L’argent, quand on est stagiaire et baby-sitter à ses heures dans une ville étrangère et pas bon marché du tout, est un sujet récurrent. Surtout lorsqu’on est entouré de personnes (certains collègues au bureau) qui gagnent un salaire au-delà de ce que j’aurais pu imaginer (27 euros brut par heure ça te semble normal ? pour un poste de comptable manager ?).

Passons. Ceci pour montrer l’importance de l’aspect « trouvaille » quand on veut faire plaisir et se faire plaisir. Voici donc le récit de mes Dock Martens, où comment nous nous sommes trouvées !

Etait-ce un signe ? le matin de ce fameux jour, 28 novembre soit trois mois jour pour jour après mon arrivée à Amsterdam, j’étais partie courir. Et alors qu’il commençait à pleuvoir et que je bravais heroïquement les quelques gouttes de pluie, la chanson qui commença dans mon iPod fut I am singing in the rain, de Gene Kelly. J’aurais peut-être du comprendre à cet instant qu’il allait m’arriver quelque chose de sympa, une coïncidence heureuse.

C’était un samedi blanc, a contrario des jours gris de la semaine qui venait de s’écouler à une allure folle. J’avais dans l’idée d’acheter ces bottes bleues que j’avais repérées deux semaines plus tôt. En effet, à Amsterdam, capitale des bottes (imperméables il est important de le préciser^^) et particulièrement des bottes bleues cette année, il fallait faire honneur à la ville et en revenir avec son trophée. Il s’agissait de ne pas faire d’erreur.

Auparavant, ma chère camarade 3C (et oui le C de coloc a disparu) et moi-même décidâmes de nous rendre dans les quelques friperies que nous affectionnons dans le quartier du Jordaan. Nous entrâmes pour la deuxième fois dans une boutique qui nous avait bien plu, que ce soit pour les robes de soirées (Céline c’est toi non ?) ou les jupes (votre serviteur). La vendeuse nous annonce qu’elle compte fermer dans cinq minutes. Evidemment qu’est ce qui nous avait pris de commencer notre shopping à 16H45 ??? nous explorions vite fait l’intérieur, entre les jupes, les vestes à fourrure et les bonnets cachés au milieu des dessous sexy. Puis nous prîmes la direction des chaussures. Certains modèles nous tapent immédiatement à l’œil. Et dans le coin d’u meuble je vis sans la remarquer une botte style dock marten. Je ne sais pourquoi, je restais concentrer sur els modèles vus en premier. Et ce n’est qu’au bout de quelques minutes et essayages que je me décidai à prendre dans ma main la dock marten noire. C’était une vraie. Je sentis le coup de foudre m’envahir de bas en haut, mais je ne voulais pas m’emballer. Il y avait peu de chances qu’elle soit à ma taille… et les friperies n’ont pas de choix de taille entre les modèles. Elles te vont ou tu les quittes, voilà tout ! je l’essayai fébrilement. Elle m’allait ! elle m’allait !

Me plantant devant la glace, je n’osai y croire et tentai vainement de chercher un défaut qui faisait que non, ce n’était pas la chaussure que je cherchais depuis si longtemps, et dont j’avais rêvée même étant ado.

Céline me convainquit et je demandai la sœur jumelle à la vendeuse. Dans mes deux Dock Martens je sentis que mon petit rêve devenait réalité, et ce pour 50 Euros.

Elle n’acceptait pas les cartes bancaires. Shit ! il a fallut courir jusqu’au premier distributeur et revenir poser le billet de 50 euros sur le comptoir. Quelques minutes plus tard, je sortais.

Il n’y avait rien de changé en moi. Si ce n’est que je venais d’acquérir  mon petit bijou et que je me sentais toute fière de ma trouvaille.

Pour dire, sur le retour en vélo, je chantonnais gaiement sous la pluie (c’est peut-être pour cela qu’il pleuvait d’ailleurs !) « j’ai mes Dock Martens, j’ai mes Dock Martens ! ». Ridicule ? oui, c’est vrai.

Et était-ce un signe ?

Ce matin, lors de mon match de handball, au sein d’une équipe dans laquelle je suis la moins forte, je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai fait pas mal d’actions méritantes, pour une fois, et ai même marqué deux buts !!!

J’étais venue au gymnase en Dock, mes pieds en sont déjà tombés amoureux.

Mes Dock Martens sont-elles magiques ?

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V
on veut une photo Ln!
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